Home | Newsletter | fr | nl | en |
logo_facebook logo_twitter

Lauréats de la compétition internationale de documentaire du Festival des Libertés 2012


GRAND PRIX DU FESTIVAL DES LIBERTES (soutien à la promotion)

FIVE BROKEN CAMERAS de Guy Davidi et Emat Burnat (Israel, Palestine)

MENTION SPECIALE DU FESTIVAL DES LIBERTES

CALL ME KUCHU de Malika Zouhali-Worrall & Katherine Fairfax Wrigh (USA) 

PRIX RTBF (Achat du documentaire pour une diffusion sur la RTBF)

A PEOPLE UNCOUNTED de Aaron Yeger (Canada) 

PRIX LICHTPUNT (5000 euros et diffusion du documentaire sur Canvas et Een en 2014)

IN MY MOTHER’S ARMS de Mohamed Al-Daradji (Iraq/Royaume-Uni)

Tegenover de paar duizend Amerikaanse doden sinds de invasie in Irak staan tienduizenden Irakese slachtoffers. En dus nog een paar keer zoveel kinderen die hun ouders verloren. Voor al die wezen bestaat nauwelijks opvang, en wat er wél is, is erbarmelijk. Lijfstraffen, seksueel misbruik, psychologisch geweld zijn er alledaags. Hier en daar begint iemand te vechten tegen de bierkaai. Zoals Husham al Thabe, die samen met wat vrijwilligers met eigen handen een weeshuis opent in de stad Sadr. Hij vangt daar ruim 30 jongens van alle leeftijden op en probeert hun een veilige plek en een nieuw begin te geven. Tot de huisbaas de huur verdubbelt. Misschien kan een musical (In my Mother’s Arms) hen helpen?

Deze aangrijpende documentaire toont ons een beeld van een vergeten groep oorlogsslachtoffers, die onder een diep  trauma gebukt gaan maar nog een heel leven voor de boeg hebben

Een film van Atia Ali Daradji (° Bagdad) producer en  coregisseur van deze documentaire, en Mohamed Al Daradji (° Bagdad), regisseur van o.m.  Iraq: War, Love, God & Madness (2010) en de speelfilms Son of Babylon (2009) en Ahlaam (2006). 

PRIX FIDH - Fédération internationale des droits de l'Homme (Soutien à la promotion)

A PEOPLE UNCOUNTED de Aaron Yeger (Canada) 

Le prix de la FIDH est décerné à A people uncounted/Un peuple visé.

Ce film a l'immense mérite de mettre en lumière la vraie histoire du peuple Rom, et notamment son chapitre le plus dramatique: l'Holocauste organisé par les Nazis dans lequel 500.000 Roms ont perdu la vie, dont un très grand nombre d'enfants. Si l'on parle beaucoup moins de ce génocide qui a détruit jusqu'à 90% des communautés visées que de celui qui a frappé les Juifs, c'est parce que les Roms étaient déjà marginalisés, discriminés à l'époque, explique un témoin. Ils n'avaient pas d'écrivains, de journalistes ou de cinéastes pour raconter l'horreur qui a été infligée à ce peuple. Il n'y avait pas de Roms au procès de Nuremberg... Et, un demi-siècle plus tard, ce peuple fait toujours figure d'indésirable.Les récentes expulsions de Rom, organisés par des gouvernements européens, ou les évictions brutales de campements roms par des "citoyens" le prouvent.

La vision de ce très beau film, historique et didactique, mais aussi poétique et bouleversant, est recommandée à tous.

Il ouvre les yeux sur une réalité qu'on croit connaître, mais qu'en réalité on ne connaît guère.

PRIX SMartBe (Soutien à la Post-production, financement des sous titrages)

THE TINIEST PLACE de Tatiana Hueso Sanchez (Mexique)

Le jury SMartBe a décidé de primer un film qui questionne le spectateur sur l’humain et ses souffrances, en abordant de manière subtile et discrète les thèmes essentiels de la reconstruction, de la résilience, et de la subversion comme nécessité de survie. 

The tiniest place est un roman en images qui nous plonge dans l’univers mental de tout un village marqué par une guerre civile d’un autre temps. 

En soulignant avec brio un rapport à la nature qui rythme l’espace-temps des personnages, la réalisatrice nous propose une vue intérieure du ressenti des villageois face à leur histoire. Le contraste entre des images contemplatives d’insouciance bucolique et le récit tragique en voix off touche par instant à la grâce.

Cette forme innovante, et le récit qu'elle soutient, ont fini de nous convaincre.