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Criminalisation, pouvoirs et contre-pouvoirs

EN / FR - traduction simultanée • 120’


Avec : Rafael Correa (Président de la République d’Equateur de 2007 à 2017), Toni Comin (Ministre catalan en exil), Valeska Teixeira Zanin Martins (avocate brésilienne de Luiz Inácio Lula da Silva, Président de la République du Brésil de 2003 à 2011), Natacha Kazatchkine (analyste politique à l’Open Society European Policy Institute (Bruxelles)) et Christophe Marchand (avocat pénaliste). Modération: Pierre-Arnaud Perrouty (directeur de la Ligue des droits de l’Homme)

À l’image d’une époque complexe traversée par des positions unilatérales et antagonistes, de nombreux Etats se trouvent en prise avec des crises politiques au sein desquelles les contre-pouvoirs semblent jouer un rôle important. En effet, face à des revendications démocratiques ou à des interpellations dissidentes, on observe des coalitions particulières entre les gouvernements, les médias pro-étatiques et les tenants du dispositif constitutionnel.
L’Etat de droit est un socle fondamental démocratique et la séparation des pouvoirs en est le garant essentiel. L’actualité mouvementée en Equateur, Catalogne, Hongrie, Brésil… manifeste des stratégies inquiétantes d’un point de vue démocratique, qui peuvent émerger de part et d’autre de l’échiquier politique. Instrumentalisation du pénal, exclusion des dissidents, dissuasions de la contestation, manipulations de l’opinion publique… Comment comprendre l’enchevêtrement de ces phénomènes et définir de nouvelles alliances ?
Quelles que soient les vérités qui jailliront de ces temps troubles, la question d’une dynamique citoyenne se pose dès à présent. En y consacrant une analyse globale, n’est-il pas temps de réinventer une internationalisation des luttes démocratiques citoyennes, médiatiques et juridiques comme socle essentiel pour l’établissement d’un rapport de force et d’un contre-pouvoir pertinent ?