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Bernat Armangué est né à Barcelone en 1978. Photojournaliste depuis plus de 20 ans, il a couvert une grande variété d’événements, des Jeux olympiques d’été à des sujets politiques tels que les violences post-électorales au Kenya en 2008, le conflit israélo-palestinien, la guerre en Libye, la transition politique en Égypte, le printemps arabe ou encore les funérailles de Nelson Mandela en Afrique du Sud. Son travail a été récompensé par de nombreux prix, dont le Robert F. Kennedy Journalism Award, Overseas Press Club, Picture of the Year et World Press Photo.

Pour le Festival des Libertés, Bernat Armangué a choisi de présenter une vingtaine de ses œuvres issues de ses voyages en Asie, au Moyen-Orient mais aussi à la frontière hispano-marocaine, dans l’enclave de Ceuta. Au centre de ses photos, on retrouve l’humain. L’humain dans sa recherche de libertés, dans ses espoirs, dans sa foi. Une photo, c’est un témoignage. Un témoignage d’humanité quand Bernat Armangué capture la photo – devenue virale – de la volontaire de la Croix-Rouge qui, emplie d’humanité, accueille un migrant sur l’île de Ceuta. Un autre cliché, pris sur la même île, témoigne de l’expulsion d’un migrant par des policiers espagnols. Sur ses photos, des hommes et des femmes qui, sur la place Tahrir, exigent plus de libertés… des Rohingyas qui entament la traversée de la rivière Naf, au Bangladesh… Des clichés saisissants.