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Théatre National > Foyer

Les Partisans du chant

Récital Boxon, Mary M, Les Filles de Hirohito

Théâtre National


Scène dédiée aux cantiques critiques, à la poésie partagée, à la pudeur dénudée et au frémissement de la révolte, les Partisans du chant  réuniront en 2014 des artistes qui affectionnent la grande littérature vagabonde – de Maïalovski à Bukowski, de Verhaeren à Kerouac, de Genet à Ginsberg. Qui scrutent et sculptent une poésie aussi lucide que suspecte, aussi orageuse que lumineuse. Qui pratiquent cette rafale de mots au bord du chant (« spoken word ») et l’entrechoquent à des rythmes métèques, des accordéons slaves et des guitares électriques. Des femmes et des hommes qui ne séparent pas l’art de la vie ni le poétique du politique dans la fulgurance de l’expression.

Evoluant au fil des dérives et des rencontres, Récital Boxon est un voyage intempestif et tempétueux qui bouscule et balafre les frontières. Un chant d’amour et de guerre qui déborde la furie du monde. Un attentat poétique et musical qui pénètre la vie par effraction. Une rage non négociable dont l’écume est recueillie par une vague de dérision. Une trajectoire insurgée qui se trace pour s’extraire de la fosse commune de la grande histoire. Un rugissement au milieu du désert où l’on s’aperçoit soudainement moins seul. C’est inouï ce que le vacarme des lucioles peut réveiller ou révéler d’oraisons festives et d’incendies possibles sous les putréfactions fascistes et les lancinements de l’impuissance.

Avec Maïa Chauvier (textes et voix), David Marolito (composition/arrangements/guitares), Gwenaël Francotte (batterie et percussions), Julien de Borman (accordéon diatonique), Pascal Hauben (basses), Corentin Dellicour (violoncelle) et Vincent Robin (saxophone).

Mary M, c’est une errance ou une romance ivre entre deux rêves de whisky-bulles sur le zinc des aérobars. C’est un univers en devenir constant entre constats lucides, amour fou, rage de vivre et questions sans réponse. C’est du rock qui aime à s’égarer dans la nuit, à dérouter le philatéliste et dégommer les étiquettes. C’est de l’énergie sans passeport ni collier. C’est de la poésie toute nue, sapée seulement de chair et d’os. Mary M, ça chante, ça grince, ça sue, ça sourit, ça hurle parfois que tout est encore à venir. Ça démange nos insatisfactions. Ça dérange nos redditions. Ça brûle nos avant-dernières cartouches. Ça embrase la dernière pour la route.

Avec Olivier Laage (textes et voix), Julien de Borman (accordéon diatonique), David Marolito (guitares), Frederik Visée (basse) et Julien Beghain (batterie).

De la scène à l’écran, de l’art brut au street art, Les Filles de Hirohito excellent dans les performances sans filet et pirouettent d’un genre à l’autre au gré de leurs désirs multiformes. Leurs derniers agencements ont abouti à une machine de pur rock ’n roll qui brasse et déverse, sur des riffs imparables, la prose d'un Charles Péguy, les vers ciselés d'un Emile Verhaeren, des traductions de textes illustres ou des écrits originaux graves et ludiques à la fois. Un voyage brut de décoffrage à travers toutes les nuances du français parlé et chanté. Une décharge d’intensité sauvage où l’énergie se couple au sens pour générer un rock alternatif francophone à la fois puissant, créole et décomplexé. 

Avec Jean-Bastien Tinant (chant), Daniel Bajoit (guitare, chant), Cyril De Haes (basse), Gwenaël Francotte (batterie) et un invité surprise…